Retraite de méditation Vipassana à Koh Phangan (Thaïlande)

Une fois par mois, une retraite de méditation de 10 jours est organisée au monastère de Wat Kow Tahm sur l’île de Koh Phangan. La retraite, organisée depuis 1988 au monastère, est enseignée par Rosemary et Steve Weissman, un couple américano-australien. L’enseignement est basé sur la tradition du bouddhisme Theravada et la technique de méditation utilisée Vipassana (vision pénétrante).

Temple principal du monastère

Pour avoir une chance de participer, il est indispensable de s’inscrire dans le courant du mois précédant la retraite, directement au monastère. La confirmation de son inscription se fait le jour avant le début de la retraite. Il est nécessaire de se rendre personnellement au monastère pour finaliser toutes les formalités d’inscriptions. Il est important de s’y rendre à l’heure qui est précisée, sinon on risque de perdre sa place (beaucoup de personnes se présentent). Le coût pour les 10 jours est de 5’000 baths (dont 3000 en dépôt, récupérable au bout des 10 jours). Le montant permet de couvrir uniquement les frais de repas durant les 10 jours. L’enseignement Vipassana est financé uniquement sous forme de dons, selon la tradition. Les enseignants ne sont donc pas rétribués pour leur travail.

Certaines règles doivent être respectées pour que les conditions de la retraite soient optimales : le silence et toutes sortes de communications réduites à zéro (contacts visuels, messages écrits etc.). Les étudiants doivent respecter l’horaire et assister à toutes les séances de méditations et tous les discours (sauf autorisations spéciales des enseignants). Deux repas végétariens sont servis par jour, et un plus léger vers 17h. Une fois par jour, les étudiants participent aux tâches quotidiennes, comme le nettoyage, sonner le gong ainsi que les différents services (débarrasser et laver les grands plats de repas, théières, etc.). Les étudiants sont tenus de rester dans l’enceinte du monastère durant les 10 jours.

Tout au long de cette retraite, Rosemary et Steve nous enseignerons un certain nombre de pratiques de méditation. Le terme plus exact est «le développement mental». Ces techniques permettent de développer notre attention, devenir conscients de nos pensées, paroles et actes. A mesure que l’on devient plus attentifs et conscients, on commet moins d’erreurs et on cause moins de problèmes, à nous-mêmes et aux autres. Le développement de l’attention nous mène à l’investigation (sensations physiques et pensées) puis à la compréhension de la réaction produite et, finalement, à la compassion et à l’amour bienveillant. Ainsi, nous pouvons appliquer une action juste ou en éviter une néfaste, dans une situation donnée, tout en maintenant et renforçant nos qualités pour qu’elles se reflètent dans tous les aspects de notre vie.
Toute expérience provoque en nous une sensation plaisante, déplaisante ou neutre, suivie d’une réaction.
Nous pensons, réagissons d’une certaine manière parce que nous avons été conditionnés (selon la religion, le système scolaire, le climat, la nourriture). En pratiquant la méditation, notre réaction devient sage et réfléchie, ce qui empêche des problèmes supplémentaires. La pratique consiste donc à nous amener, par le développement de l’attention et de la conscience à découvrir qui nous sommes et ce que nous sommes réellement au dedans de nous, par la manifestation de nos propres sensations, émotions et pensées. Sinon, nous restons ce que nous pensons être, en vivant à la surface de notre mental et de notre corps.

Lieu où les repas sont servis

Dortoir des hommes

Les principales techniques de méditation qui sont enseignées sont les suivantes :

  • Méditation de base sur la respiration (le souffle)
  • Méditation sur les 5 obstacles
  • Méditation de compassion et d’amour bienveillant
  • Méditation sur les 5 réflexions

Méditation sur la respiration

L’objet de la méditation est la respiration. Conditionnés par le passé, notre esprit est agité. Il est difficile de vivre le moment présent sans être perturbé par des pensées liées au passé ou au futur, et nos réactions liées aux sens (vue, odorat, ouïe, goût, toucher).

Pratique
Nous nous asseyons avec les jambes croisées (ou en demi lotus ou lotus complet), en gardant le dos droit (sans être tendu), relaxé, les mains posées sur les genoux, nous fermons les yeux délicatement. Installés ainsi, nous fixons notre attention sur le souffle qui entre et qui sort de nos narines ou sur le mouvement d’expansion et de contraction du thorax. Laisser la respiration prendre son rythme naturel ; qu’elle soit courte, régulière, subtile, profonde ou saccadée, peu importe. A chaque fois que l’on observe que notre esprit se disperse par les pensées, on le ramène à l’objet de base, qui est la respiration. L’attention sur la respiration permet d’entraîner son esprit à se fixer sur un seul objet.
Pour nous aider à être conscients, il est possible d’utiliser «des notes mentales». Lorsque l’on observe notre respiration, au niveau des narines, par exemple, nous pouvons utiliser les mots « entrée » pour l’inspiration et «sortie» pour l’expiration. De même que pour les pensées, si nous observons et prenons conscience que notre esprit n’est plus fixé sur la respiration, par ce que nous sommes absorbés par une pensée, nous pouvons également utiliser une note mentale : si la pensée concernait le futur, nous pouvons répéter dans notre mental (au moins deux fois) « futur, futur » ou s’il s’agit d’un événement du passé, « passé, passé ».
Il ne s’agit pas de supprimer à tout prix nos pensées mais plutôt à prendre conscience de leur impermanence (elles viennent, elles partent). Dans cette pratique, il est inutile de chercher à comprendre pourquoi ces pensées sont là.
Si nous entendons un son, nous pouvons également nous dire « entendre, entendre », ou si il s’agit d’une sensation physique, se dire « sensation, sensation », etc.
Une fois que nous avons pris conscience du phénomène par les notes mentales, on revient simplement à la respiration. Par cette technique, on développe la concentration, la patience et la conscience du moment présent.

Lieu pour la méditation en marchant

 Méditation sur les 5 obstacles

  • La sensation de désir (obtenir toujours plus, possession)
  • L’aversion, le dégoût (jalousie, jugement, peur, préjugé, agacement, haine, colère)
  • La paresse, la torpeur (inertie, lourdeur, somnolence, ennuie, refus de mobiliser la moindre énergie)
  • L’agitation et l’inquiétude (turbulence, frénésie)
  • Le doute (incertitude, manque de confiance)

Ces 5 obstacles se manifestent à cause de notre conditionnement, notre façon de penser et de réagir. Ces 5 obstacles majeurs déstabilisent l’esprit et créent des problèmes, jusqu’à ce que nous les reconnaissions, comprenions l’énergie qui les anime et lâchions prise pour les voir disparaître. Pour cela, nous essayons de les examiner, sans les refouler ni nous y abandonner mais à prendre du recul, en observant leur effet sur le corps et l’esprit. Nous pouvons également essayer d’observer leur énergie particulière, sans se laisser entraîner par eux, ni les repousser. Nous comprenons ainsi la nature éphémère de chacun de ces obstacles (qui surgissent et disparaissent) et apprenons à nous en détacher.
A mesure que notre attention se développe, nous sommes plus à même de comprendre leur origine et de les empêcher de se manifester à nouveau. Le développement de cette compréhension compatissante renforce notre capacité de lâcher prise en douceur.
Avec la pratique régulière, la compassion prend le pas sur l’insatisfaction, la tension et les difficultés mentales et physiques.

Pratique
Quand un des obstacles surgit, nous le notons mentalement (désir-désir ou aversion-aversion,…) et nous détournons notre attention de l’émotion en investiguant sur la réaction présente dans le corps (douleurs dans le dos ou abdomen, respiration accélérée, etc.). On observe ces sensations dans le corps de manière détachée (comme si l’on regardait un film), leurs caractéristiques (pour une douleur : quelle est sa forme, sa taille, si elle bouge, si elle dégage de la chaleur, jusqu’où elle a des répercussions, quand elle apparaît et quand elle disparaît,  etc.) puis nous reportons doucement notre attention à notre respiration. Si l’investigation est trop difficile, nous noterons simplement dans notre esprit « distrait » ou « pensée » et à mesure que notre attention se développera, nous y parviendrons plus facilement.

Peinture du Bouddha dans un stupa du monastère

 Méditation de compassion et d’amour bienveillant

Le mot compassion, tel qu’utilisé lors de cette retraite, signifie éprouver un sentiment de sympathie envers ceux qui connaissent des difficultés, qu’il s’agisse de nous-mêmes ou des autres. C’est une sorte de tendresse du cœur compatissant mais avec la force qui ne nous laisse pas entrainer dans la difficulté.
En premier lieu, nous identifions le problème ou la difficulté comme frustration. Pour alléger cette frustration ou supprimer ses causes, nous manifestons de la compassion à son égard. Finalement, souhaitant substituer le bonheur à la souffrance, nous appliquerons l’amour bienveillant.
La compassion nous permet également de nous ouvrir à tous les aspects de la vie. Il est important de faire la distinction entre la compassion et la pitié. La pitié implique souvent une distance entre soi-même et la personne en difficulté, elle nous place souvent en retrait, insensible aux problèmes. C’est souvent un regard extérieur.
Le développement de la compassion et de l’amour bienveillant est une énergie positive. Elle permet de vaincre la colère et l’aversion, l’irritation et les contrariétés. Ces sentiments qui empoisonnent souvent notre vie et celles des autres. Toute forme de haine est pour tout le monde la source d’immenses difficultés.

Pratique
La méditation de compassion et d’amour bienveillant est une réflexion contemplative. Elle utilise donc des pensées. L’attention et la compréhension sont un soutien pour ce type de méditation.
Le principe consiste à imaginer, essayer de ressentir pendant un instant les difficultés que nous, nos proches, notre famille peuvent ou ont endurées. Nous essayerons de nous imaginer dans la situation vécue puis de reconnaître les sensations, telles qu’elles se manifestent dans notre corps. Ensuite nous développerons un sentiment de compassion (sympathie) envers les personnes, en leur souhaitant d’apprendre de pratiquer des méthodes du développement mental pour faire face, comprendre, accepter et surmonter les difficultés et les défis rencontrés dans la vie. Puisse-t-il/elle trouver la paix de l’esprit.
Vous pouvez étendre cette méditation vers des personnes que vous n’aimez pas car souvent on oublie de séparer les réactions de la personne-même. Les réactions proviennent de l’ignorance alors comment peut-on souhaité à quelqu’un de perturbé ou ignorant autre chose que de pouvoir un jour trouver la paix de l’esprit et de cesser d’être un problème pour les autres. Vous pouvez également étendre cette méditation envers tous les êtres vivants de cette planète (humains, animaux, insectes etc.). Il est important de terminer cette méditation avec la compassion et l’amour bienveillant pour soi-même.

Lieu pour la lessive, côté hommes

Méditation sur les 5 réflexions

Les 5 réflexions sont 5 sujets qui peuvent être utilisés comme méditation. Il n’est pas nécessaire d’utiliser ces réflexions pendant la méditation uniquement mais on peut les pratiquer à tout moment de la journée. Elles nous encouragent à tirer le meilleur parti de chaque opportunité et de chaque expérience.

La 1ère réflexion permet de prendre conscience de notre bonne fortune

Le fait que notre vie nous offre une chance unique et précieuse. La chance d’être en bonne santé, de pouvoir librement voyager, d’avoir eu la chance de suivre des études etc.  Cette façon de réfléchir nous aide à trouver la joie et le contentement et nous apporte plus d’énergie dans notre vie quotidienne.

Pratique
Au réveil, réfléchir à la chance d’être en vie, à la précieuse occasion qui se présente à nous : vivre dans un endroit sans guerre, pouvoir se déplacer librement, d’apprendre la méditation etc. Cette réflexion le matin nous aide à commencer la journée de façon positive.

La 2ème réflexion porte sur la mort et l’impermanence

Est ce que la mort est certaine ? Oui, définitivement. Quand est-ce qu’elle arrivera ? Personne ne sait quand la mort viendra, peut être aujourd’hui, demain, dans une semaine, un an, 30 ans… Au moment de la mort, quelles sont les choses qui ont un sens ? Est-ce notre maison, nos vêtements, notre métier, notre famille, notre fortune, notre réputation ? Apparemment, aucune de ces choses n’a d’importance au moment de la mort mais uniquement « la façon dont nous avons vécu ». Actuellement, nous sommes le résultat de notre conditionnement passé (nos pensées et nos états mentaux). Si nous désirons la Paix dans notre Esprit, la compassion, l’amour bienveillant, la patience, la générosité, la compréhension et d’autres qualités, nous devons créer les conditions qui permettront à ces qualités de se manifester et de grandir en force.
Il n’y a qu’une certitude dans la vie, tous les êtres vivants finissent par mourir. Nous sommes tous nés, à présent nous vivons, et enfin nous mourrons tous. La mort est naturelle. La réflexion sur ce sujet peut nous aider à lâcher prise, à laisser les choses auxquelles nous n’avons pas besoin de nous accrocher. Toutes nos possessions sont éphémères, si nous en prenons conscience, nous ne nous attacherons plus à elles. Cette réflexion nous aide à développer note attention compatissante et notre compréhension. Elle enrichit notre vie ici et maintenant.
« Si quelqu’un de riche meurt sans paix de l’esprit et quelqu’un de pauvre, au contraire, meurt en paix. La personne pauvre était en fait, de loin, la plus riche des deux. »

Pratique
A chaque moment que l’on a des sentiments négatifs ou des situations difficiles, quand on est en colère, que l’on se sent frustré, que quelqu’un de proche décède, etc., pensons que tout arrive et tout passe et que notre mort ainsi que celle des autres personnes, peut arriver à tout moment. L’idée de mourir avec la colère dans le cœur ou séparé de quelqu’un sans avoir pu se réconcilier avant… est inacceptable. Cette réflexion nous pousse à avoir de meilleures relations, une vie plus riche et gratifiante, davantage imprégnée d’attention compatissante.

La 3ème réflexion porte sur nos actes et leurs effets

On utilise souvent le terme en sanskrit « Karma ». La plupart parmi nous désire la paix et le bonheur et échapper à la souffrance. Mais il ne suffit pas de souhaiter que ces choses arrivent. Il faut essayer de transformer ses pensées, ses paroles et ses actes de façon positive et les résultats seront de même. De plus, nous n’avons pas toujours la possibilité ni le pouvoir de modifier les pensées, les paroles et les actes des autres et ne sommes pas responsables de ce qu’ils font mais, en revanche, nous avons la possibilité de transformer les nôtres. Il est primordial de se rendre responsable de ses propres pensées, paroles et actions et de faire la différence entre ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible, ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas. Chercher à développer ses propres qualités, réduire nos défauts, faire le bien, éviter le mal et purifier notre esprit (par la méditation), sont les tâches à accomplir quotidiennement, pour vivre notre présent et conditionner notre futur de façon optimale.
Celui qui n’est pas prêt à examiner ses propres actes et en assumer la responsabilité, continue à créer des problèmes à soi et aux autres et sera malheureusement incapable de le comprendre.
Au lieu de cela, il essaiera de rendre l’extérieur responsable de ses problèmes. Il refusera de voir que ses actes produisent un effet et que ses actions négatives auront des effets négatifs également.
Si nous avons crée des problèmes par nos actions, nos paroles et nos pensées, essayons, en y portant attention, de comprendre ces actes, ces paroles et ces pensées ainsi que leurs effets. Reconnaissons notre responsabilité, en ayant honte (sans se culpabiliser) et avec la compassion, essayons de corriger le mal fait (reconnaître et méditer pour pouvoir faire mieux une prochaine fois.
Nous pouvons aussi aider les autres à se rendre responsables de leurs pensées, paroles et actions, mais seulement s’ils le souhaitent.
Si nous rencontrons une personne difficile mais qui refuse de l’aide, nous ne pourrons que prendre garde à nos propres pensées, paroles et actions à son sujet. Il est très important d’essayer de ne pas surenchérir, en réagissant nous-mêmes par des actes négatifs qui produiront encore d’autres effets néfastes.
Nous pourrions considérer ces situations comme une opportunité pour nous, de développer la paix et compréhension compatissante en travaillant sur notre conditionnement propre. C’est également une occasion pour nous de progresser dans le développement mental car c’est dans ces moments que l’on peut tester si l’on est capable de rester bienveillants, compatissants, aimants, patients, calmes et paisibles.
Un point aussi important est de penser à ses propres actions positives et non pas de voir que ce que l’on a fait de négatif. Le fait de vouloir s’améliorer, méditer, trouver des solutions, est un exemple d’actions merveilleuses. Soyons donc assez ouvert pour voir les deux aspects.

Pratique
Si nous rencontrons un chauffeur de taxi avide, une réceptionniste désagréable, etc., leurs agissements leurs appartiennent mais si nous nous mettons en colère, cela devient notre problème. Le fait de prendre conscience de nos pensées, paroles et actes diminue l’agressivité dans le monde et la remplace par des sentiments bénéfiques pour tout le monde.

 La 4ème réflexion porte sur Dukkha, l’insatisfaction ou défauts de l’existence

De la plus légère irritation mentale ou physique à la souffrance la plus intense; tout cela est inclus dans le terme Dukkha.
Il s’agit d’un phénomène naturel qui surviendra d’innombrable fois dans notre vie, sous une forme ou une autre. La raison principale est que notre corps, nos pensées et tout autour de nous est impermanent; tout surgit, demeure un certain temps et disparaît. A cause de cette incompréhension, toutes sortes d’insatisfactions se manifestent. S’agiter, se révolter, se mettre en colère quand une insatisfaction se manifeste ne fait qu’en créer davantage. Il n’y a que notre réaction qui peut changer face à une situation. C’est la raison pour laquelle, nous apprenons, par le développement mental, à être attentifs à nos réactions et à  comprendre leur impermanence.

Pratique
Observer chaque insatisfaction de la vie comme un défi et non comme un problème nous donne l’occasion de progresser et ne pas créer d’insatisfactions supplémentaires. Exemple : une personne qui se casse le bras, est une forme de Dukkha (insatisfaction). Mais toute agitation, inquiétude ou peur concernant le bras est une autre forme de Dukkha causée par la réaction au bras cassé (exemple : pourquoi cela arrive à moi ?)

La 5ème réflexion porte sur le lien entre la compassion et l’équanimité

L’équanimité, c’est l’égalité d’âme. La compassion peut faiblir et se transformer en tristesse, en chagrin ou en désespoir. L’équanimité permet à la compassion d’être mise en pratique de la façon la plus efficace. Chaque fois que notre aide est rejetée, essayons de ne pas laisser se rejet affecter notre paix intérieur. Se soucier de la situation et éprouver de la compassion, mais ne pas se soucier du rejet et rester d’humeur égale. L’équanimité ne doit pas être comprise comme de l’indifférence. L’équanimité comprend la compassion et l’amour bienveillant et permet de gérer les situations avec calme et sagesse et de trouver les meilleures solutions. Tandis que l’indifférence rejette ces sentiments et condamne les situations ; elle ne représente qu’une énergie négative.

Pratique
Se soucier ou ne pas se soucier : aider  toute personne en difficulté si elle le souhaite. Ne pas juger ni se mettre en colère si la personne en difficulté refuse notre aide mais laisser les choses comme elles sont et ne pas créer de problème en plus.

Point de vue depuis le monastère sur Thong Sala (Koh Phangan)

Notre avis

Suivre une retraite intensive peut être bénéfique pour chacun car elle permet d’intégrer au mieux les enseignements reçus. L’environnement et les conditions nous donnent l’unique occasion d’une profonde prise de conscience des différents fonctionnements de notre esprit. La pratique doit être régulière pour que des changements commencent à se manifester. Prendre conscience au quotidien, de chaque pensée, geste et parole est un travail lent et difficile mais oh combien bénéfique.

Les enseignants, Rosemary et Steve Weissman, sont la représentation même de leur enseignement et nous leurs sommes infiniment reconnaissants.

Nous avons essayé de vous transmettre ce qui nous semble essentiel mais ne pouvons que vous encourager à expérimenter une retraite Vipassana. Il existe plusieurs types de retraites Vipassana ou l’enseignement peut varier. Vipassana selon Goenka est par exemple plus focalisé sur l’observation des sensations.

Toutes nos explications sont reprises ou inspirées par le livre « Méditation Vipassana » de Rosemary et Steve Weissman (traduit en français).

Rosemary et Steve ont enseignés 25 ans à Wat Kow Tham et la dernière retraitre a eu lieu en mars 2013.

Site internet de Rosemary and Steve
Site internet de Wat Kow Tham (nouvel enseignant)